Révisorat d'entreprise
pars à la rencontre de Inge MUNAUT
Le réviseur d’entreprises est une personne assermentée qui exerce avant tout une mission d’ordre public et d’intérêt général.
Tu es avant tout un.e passionné.e des chiffres et tu as de bonnes connaissances économiques ?
Tu es très rigoureux.se et tu possèdes un bon esprit de synthèse ?
Tu es indépendant.e et tu résistes aux pressions extérieures ?
Tu as une grande capacité d’assimilation pour mener plusieurs dossiers de front ?
Tu es quelqu’un de disponible, de dynamique. Les heures supplémentaires ne te font pas peur ?
Tu veux en savoir plus sur ce métier ?
Tu peux consulter la description détaillée du métier qui suit et en découvrir davantage sur l’informatrice (c’est une spécialiste du métier qui a également accepté de répondre à tes questions).
L’Informatrice de l'OIP :
Inge MUNAUT,
Réviseuse d’entreprises chez ACF Audit Belgium,S.A. cabinet d’audit présent en Wallonie
6 questions pour Inge
pour en savoir plus sur le métier de réviseur.euse
1) Pourquoi ce métier ?
Ce métier permet avant tout d’exercer une mission d’ordre public et d’intérêt général qui est de certifier l’information financière (c’est-à-dire les comptes annuels, bilans, comptes de résultat et annexes) destinée au public. Le caractère public de l’information est consacré par l’obligation faite aux entreprises de publier leurs comptes annuels accompagnés, le cas échéant, du rapport du réviseur d’entreprises auprès de la Banque Nationale de Belgique (BNB) et sa Centrale des bilans. Toute personne peut obtenir copie des comptes annuels en s’adressant à la BNB.
Ce métier permet aussi de réaliser d’autres missions légales (voir ci-après) dans le but de garantir les intérêts des tiers (actionnaires et/ou créanciers).
A ce sujet et à titre d’exemple, citons les cas de constitution de société, d’augmentation de capital par apport en nature (immeuble, biens meubles, clientèle…) ou il faut une intervention du réviseur d’entreprises pour prévenir la surévaluation des apports par rapport à ce qui est économiquement justifié.
2) Avec qui travaille le réviseur.euse d'emtreprises ?
Il. elle travaille soit en tant que réviseur d’entreprises indépendant, soit dans un cabinet.
Il existe des grands, des moyens et de petits cabinets. Chacun a ses caractéristiques, ses avantages et ses inconvénients. Les réviseurs d’entreprises ont souvent un statut social d’indépendant. Il existe cependant des réviseurs d’entreprises salariés dans les grandes structures.
Le travail est réparti entre le réviseur d’entreprises et ses collaborateurs selon la complexité du dossier et le degré d’expérience atteint.
3) En quoi consiste ce métier ?
La mission principale est de certifier l’information financière publiée officiellement à la BNB après vérification et redressement éventuel de tous documents comptables.
A côté de cette mission principale, il existe d’autres missions légales toujours dans le but de garantir les intérêts des tiers.
Ces missions légales qui découlent du Code des Sociétés et Associations (CSA)sont les suivantes :
D’autres missions légales trouvent leur origine dans d’autres législations que le CSA mais portent surtout sur la mission de certification des comptes. Quelques exemples non exhaustifs :
Le réviseur d’entreprises peut aussi exercer des missions dites accessoires et compatibles, mais dans le respect des règles d’indépendance :
Quelles sont les qualités indispensables pour être réviseur d’entreprise ?
4) OU cette profession s’exerce-t-elle ?
Le travail se fait en partie chez les clients et en partie au bureau (programmation des travaux, courrier, rédaction des rapports, …).
5) QUAND exerce-t-on cette profession ?
On peut l’exercer pleinement dès l’obtention d’un titre de réviseur d’entreprise (voir point 6 ci-après).
On l’exerce déjà partiellement à l’occasion du stage de 3 ans.
6) COMMENT devenir réviseur.euse d'entreprises et rester au top dans sa profession ?
Les conditions d’accès au métier de réviseur d’entreprises sont rigoureuses au même titre, d’ailleurs, que dans la plupart des autres professions libérales. Etant donné l’importance de la mission d’intérêt général confiée au réviseur d’entreprises, la loi du 22 juillet 1953 (complétée par l’arrêté royal du 10 janvier 1994) impose les conditions suivantes pour devenir réviseur d’entreprises :
Pour rester au top, la formation permanente est organisée par l’Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE) en vue de permettre des recyclages et des adaptations à l’évolution des réalités économiques et juridiques.
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